week-end en ITALIE

WEEK END EN ITALIE 28/29 juillet

En arrivant à La Rosière récupérer notre 18ème camarade, nous avons tous le moral dans les chaussettes : Il pleut des cordes…Bien que le gardien du refuge DEFFEYES, contacté la veille, m’ait dit que le mauvais temps s’arrêterait à la frontière, le doute me ronge terriblement… Or, passé le col duPetit Saint Bernard, le ciel s’éclaircit effectivement et il s’arrête de pleuvoir en arrivant à La Thuile.Après un petit moment de flottement , certains buvant un petit café(caffè) pendant que d’autres sont partis acheter du pain (pane), nous démarrons sur le joli sentier (sentiero) italien, traversant des ruisseaux (ruscelli) sur de jolis petits ponts en pierre (c’est connu, les italiens sont de grands bâtisseurs).Après le repas de midi, nous nous détournons de notre chemin pour emprunter un raide sentier jusqu’à une magnifique cascade (cascata). Revenus sur notre sentier d’origine, nous essuyons une première averse sans gravité, puis nous prenons de l’altitude en progressant difficilement à causes des nombreuses marches (marce) irrégulières de notre sentiero. Environ 200m sous le refuge (rifugio), un gros nuage s’approche de nous et nous inquiète ; soudain, nous sommes surpris par un formidable claquement de tonnerre, la foudre (fulmine) n’est pas tombée loin… Quelques grosses gouttes sans conséquences, et nous arrivons sur un plat à partir duquel nous apparaît le glacier du Ruitor, large, majestueux. Nous nous dépêchons un peu, car nous voyons enContre-bas, un troupeau d’une trentaine d’italiens, et nous souhaitons prendre nos quartiers avant eux.Notre sentiero est devenu facile, large, agréable, et, juste après un virage, nous apercevons enfin notre rigugio.La journée fut rude, et apprenant que nous ne dinerions qu’à 20h15, audeuxième service, chacun vaque à ses occupations : étirements (stiramenti), belotte (belotta), promenade (passeggiata) jusqu’à la chapelle, bière (birra)… Pendant leur repas, les italiens commencent à donner de la voix et nous trouvons ça marrant… A notre tour nous profitons d’un repas copieux et réparateur (riparatore) ;les italiens continuent leur fête constituée de chants grégoriens et boissons ‘’ light’’( grappa). Nous rejoignons nos dortoirs afin de récupérer en vue de notre lendemain matin (domani matini).Et on se rend compte alors, que le charme exotique de la langue italienne à ses …limites.

Dimanche matin…Le plafond est assez bas, il y a du vent (vento), il faitfroid ; après quelques petites erreurs de pantoufles passées inaperçues et un bon petit déjeuner, nous repartons sur le joli petit sentiero en balcon qui rejoint l’autre côté de La Thuile.Vite, en plus de la vue sur le glacier, nous surplombons l’ancienne vallée glacière de ce même glacier ; le spectacle est magnifique… Après un petit passage délicat et aérien (è pericoloso sporgersi), nous basculons sur le versant Mont Blanc avec qui nous jouerons à cache-cache jusqu’à la fin de la ballade.Une bonne pause repas dans une jolie clairière, et un raide sentiero en forêt nous ramène, fatigués mais heureux, jusqu’aux voitures (ferrari).

 Le pot de l’amitié à La Rosière, et le retour à Nivolas.

 Encore une fois, que du bonheur.

 Merci

 Pepone

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